Good morning Vietnam

Notre timing devenant serré, nous avons fait le choix de rester moins de 15 jours au Vietnam. Ca nous a aussi permis de profiter du visa gratuit pour les ressortissants français #radinmalin (coucou Margaux!). C’est parti pour notre course vietnamienne! On commence par le centre, autour des villes de Hoi An et Hué.

Notre épopée vers Hoi An

Nous avons passé la frontière en minibus, en partant de Balung et en arrivant à Pleiku. Très honnêtement, Pleiku n’est pas la plus jolie ville que nous ayons vue. Il n’y a, pour ainsi dire, rien (à part de la pluie)! Nous avons eu beauuuucoup de mal à trouver un bus de nuit pour nous rendre à Hoi An. Nous avons d’abord passé deux longues heures à discuter avec différents « chauffeurs » dans le terminal de bus, qui nous assuraient tous qu’il n’y avait aucun bus direct jusqu’Hoi An en ce moment et que l’on ferait mieux de partir en mini-van avec eux… Tiens, tiens! Prends-nous pour des quiches… Découragés, nous partons cahin-caha, nos gros sacs sur le dos, chercher un hôtel d’où nous pourrions nous connecter au wifi. Nos recherches ne sont pas beaucoup plus fructueuses, les options ont l’air nombreuses mais aucune n’est vraiment directe ni économique.

Foutue pour foutue, nous décidons de passer la journée ici, à continuer de nous renseigner. Nous atterrissons dans un café, où nous passons finalement plus de temps à jouer aux cartes qu’autre chose. Notre décision est prise : nous retournerons au terminal de bus en fin d’après-midi et monterons dans le bus qui nous rapprochera le plus de Hoi An.

A 17h, nous arrivons donc la bouche en coeur et, ô magie!, la première personne qui nous aborde nous propose un bus direct pour Hoi An à un prix normal. Dis-donc, ce n’était pas censé de ne pas circuler en ce moment ce genre de bus? Nous aurait-on donc menti le matin-même? Hum, hum. Ne nous posons pas trop de questions, notre solution est là, à portée de main… euh, de portefeuille pardon!

Nous arrivons à Hoi An au petit matin, et nous offrons un petit-déjeuner buffet pour nous remettre de toutes ces émotions.

 

Hoi An, la ville classée à l’Unesco

 

Hoi An c’est un peu Disneyland sans les attractions : tout est propre, fléché et joli. On peut simplement déambuler dans la ville, et s’émerveiller à chaque coin de rue devant une maison typique ou des lampions multicolores.

On peut également acheter un ticket de cinq entrées, permettant d’accéder à différents sites dignes d’intérêt. C’est l’option que l’on a choisi, qui nous a permis de visiter temples, musées, vieilles bâtisses telle que la maison Takin, et d’assister également à un spectacle de danse et musique traditionnelles. Au cours de nos pérénigrations nous avons traversé le très connu pont japonais.

 

La plage à portée de pédales

L’avantage de Hoi An, c’est que la ville est non seulement jolie en elle-même, mais qu’elle est en plus au coeur d’une région pleine d’intérêt. Nous avons ainsi pu nous prélasser à la plage après avoir traversé les rizières en vélo. La balade est sympathique et nous nous sommes même arrêtés au retour dans les « eco-villages » qui bordent le chemin : petits et grands y sont réunis, les uns jouant sur les chemins bétonnés pendant que les autres cultivent plantes et légumes à quelques centimètres de là. Les cultures y sont variées permettant aux communautés locales d’être plus indépendantes.

Le site My Son

En scooter, on peut aussi facilement accéder au site My Son, un ensemble de temples Cham en ruines. C’est joli mais fort balisé et certains vestiges sont vraiment en très mauvais état. Après Bagan au Myanmar et Angkor au Cambodge, il y a comme un goût de « trop peu » à My Son.

Les fishing villages

Sur le chemin du retour, profitant de notre deux roues motorisé, nous allons jusqu’aux villages de pêcheurs. Ils vivent au bord de l’eau, entourés des cocotiers qui bordent la rive.

 

 

Pour se déplacer localement et aller pêcher dans la mangrove, ils ont inventé les « basket boats », de petites embarcations toutes rondes faite de bois de cocotier et permettant de se mouvoir à la rame.

 

 

Nous sommes restés toute la soirée à la terrasse d’un « café » (plutôt la terrasse d’une maison) à observer les allers et venus des locaux, en attendant que la pluie cesse. Moment magique.

 

 

Hué, ville impériale

 

La citadelle

Par hasard, nous nous sommes aperçus que la citadelle pouvait se visiter de nuit.

 

 

On y a vu deux avantages. Le premier : il y a beaucoup moins de visiteurs. Ce n’est pas qu’on n’aime pas les touristes, mais presque 😉 Le second, et indéniablement le plus chouette : le soir, il y a de nombreux spectacles offerts. C’est la fiesta, quoi! Danseurs, acteurs, jongleurs sont au rendez-vous. On a cru comprendre en revanche qu’une partie du site est fermé lors de ces visites nocturnes, mais l’ambiance est tellement féérique que ça vaut franchement le coup d’en voir un peu moins!

 

Le waterpark… abandonné

 

Le lendemain, nous avons donc toute la journée pour flâner dans les alentours d’Hué. Nous avions lu qu’il y avait un waterpark (parc de loisir aquatique) abandonné un petit peu plus loin dans la campagne. Ca nous intrigue. Nous enfourchons donc notre scooter, et après avoir pris un café typique en ville, nous nous mettons en route. Sur place l’ambiance est surprenante, les infrastructures sont intactes, rien n’a été démonté, mais elle sont évidement abimées et on peut y voir les traces laissées par le temps. D’autres groupes de jeunes arpentent les chemins du parc en scooter ou vélo, tous interpelés par cette ambiance de ville fantôme. Une jolie expérience, en somme.

 

 

Les tombeaux impériaux

Il y a dans la région, sept tombeaux impériaux que l’on peut visiter, dont certains classés à l’Unesco. On en a visité un, celui de l’empereur Minh Man. C’est joli mais pas non plus transcendant.

 

 

Infos utiles

Arriver au Vietnam

Concernant le visa cambodgien, une journée en « overstay » coûte 10 dollars américains, à payer à la sortie du pays. Vous aurez un reçu en échange, et un joli tampon sur votre passeport.

Le bus entre Pleiku et Hoi An nous a finalement coûté 180 000 dongs et 120 000 de taxi entre là où on nous a déposé et le centre.

Hoi An

Pour un petit-déjeuner buffet réconfortant, rendez-vous au Prince Hôtel.

Nous avons pour notre part séjourner au Golden Bee Hostel. Accueil sympa mais le lieu n’est pas hyper chaleureux et leur chien pas très bien dressé (grrr!).

Pour déjeuner à Hoi An, le meilleur plan est d’aller au marché. C’est vraiment très très bon, c’est frais, c’est varié et c’est peu cher. On rêve encore du banh xeo, miam! Comptez entre 20 et 40 000 dongs pour un plat et 20 000 pour un fruit shake.

Les meilleurs banh mi du pays, LE sandwich vietnamien, sont chez Phuong. Attendez-vous à faire la queue!

Hué

Si vous faites (comme nous) le trajet entre Hoi An et Hué en bus, veillez à ce que le bus que vous réservez passe bien par le col des nuages (pas comme nous 😉 ).

Pour un café/un en-cas, vous pouvez vous arrêter au Highland Coffee. C’est une chaine, vous en verrez partout. Goûtez surtout leur frappé au thé vert!

On a dormi au Lum Dong Tien Hotel, qui n’avait rien de fou-fou.

On a loué un scooter directement à notre hôtel pour 80 000 dongs la journée.

Pour visiter la citadelle, comptez 150 000 dongs pour une entrée unique, que ce soit la journée ou le soir. Si vous voulez visiter de jour et revenir assister aux spectacles le soir, vous devrez payer 75 000 dongs de plus.

Pour un café typique, servi avec du lait concentré, allez au Lens Coffee. Le proprio est aussi photographe, ses clichés recouvrent les murs : on n’a pas résisté, on lui en a acheté un!

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